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couverture livre les almées
C'est avec plaisir que je vous présente mon premier roman "Les almées" à ranger dans la catégorie policier.
C'est mon premier roman, ne soyez pas indulgents.
Pour ceux qui seraient tentés de découvrir cette aventure, le livre est disponible sur Amazon et sur le site de la FNAC au format numérique.
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Les almées - Extrait 3


La télévision de la chambre était reliée à la caméra de la porte d'entrée de l'immeuble. Une action sur le bouton de la télécommande nous montra une veste longue en tartan écossais qui habillait un petit individu, un peu rondouillard, le cheveu fuyant. Une cravate de couleur rouge parjurait avec l'ensemble vert, mais faisait ressortir l'excentricité du personnage. Il tenait à la main une casquette anglaise. Le petit d'homme s’était découvert, mais sa corpulence et son accoutrement seuls suffisaient à le reconnaître.
-Quelle classe ton agent.
-J'avais complètement oublié qu'il devait passer. Tu vas le recevoir pendant que je me prépare.
-Pas de problème, je lui proposerai un full-breakfast typiquement anglais.
-Bonjour Philémon, je vous ouvre, vous pouvez monter.
Quelques secondes plus tard, j'accueillais l'agent dans l'espace de travail ou Isabelle préparait ses collections.
-Isabelle se prépare, je peux vous offrir une collation?
-Bonjour Francis, une infusion fera l'affaire.
-Venez on va s'installer dans le petit salon.
Praline profita de mon retour dans la cuisine pour s'échapper vers la pièce afin de recueillir moult caresses de notre invité.
-Vous avez une préférence pour le parfum?
-Verveine menthe serait parfait.
-Je vous amène ça, ne vous laissez pas embêter par Praline.
Peu de temps après, je revins dans le salon. Philémon y faisait les cent pas, poursuivis par une Praline empresser de marquer de son odeur ce drôle de bipède à la courte enjambée. Cette danse improvisée, cadencée par la pendule à colonnade, était une pure distraction pour les almées.
-J'ai horreur des poils de chat sur les vêtements. Se plaignit l'agent.
D'un air entendu j'attrapai Praline par la peau du cou pour la remettre dans la cuisine. Outrée qu'on la traite comme un vulgaire chaton, Praline fit le dos rond, les oreilles en arrière elle me regardait le poil hérissé, la pupille dilatée.
-Eh oui Praline, c'est ainsi Monsieur Philémon n'aime que les poils de mouton. Dis-je en reposant la chatte au sol.
Cette dernière me regardait d'un air courroucé avant de me tourner le dos, le panache haut.

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